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SA Change
Now
 

Faut que ça change, cette culture du viol à l’Université Sainte-Anne, maintenant.

 

Change the rape culture at our Nova Scotia university, Université Sainte-Anne, now.

Le 1er septembre 2023 débutait la campagne étudiante de l’Université Sainte-Anne, SA Change Now / Faut que SA change maintenant. Jour après jour, des récits de harcèlement, d’agression et de viol, sous forme de vignettes, ont montré à quel point la culture du viol était répandue, pernicieuse et épouvantable dans la seule université de langue française de la Nouvelle-Écosse, et ce, depuis des années et des années. Dans les jours et les semaines qui ont suivi, d’autres survivants et victimes ont mêlé leur voix aux nôtres et ajouté leurs propres récits.

 

Il y a maintenant 40 vignettes et 24 histoires soumises, pour une université qui compte moins de 400 étudiants à temps plein. C’est un endroit où, en 2018-19, un violeur en série a commis au moins dix-sept agressions sexuelles et viols alors qu’il travaillait comme agent de sécurité étudiant ; la communauté universitaire n’a jamais été officiellement informée ou avertie, la personne responsable n’a jamais été punie, et le programme de la sécurité étudiante a été discrètement démantelé. (Étant donné que l’université a créé et pourvu ce poste sur le campus qui a facilité l’accès de ce prédateur en série à ses victimes potentielles tout en lui fournissant le prétexte de travailler pour leur sécurité, contribuant à les mettre encore plus en danger, et que certains membres du personnel et de l’administration étaient au courant de l’existence de ce prédateur en série, SA Change Now exhorte toutes les victimes de ce prédateur en série à intenter une action civile contre l’Université Sainte-Anne.)

 

En réponse à la campagne, à ses témoignages et à ses demandes de réforme, des personnes haut placées dans l’administration se sont livrées à des attaques, se contentant de nier les faits et de les manipuler.

 

Le recteur a passé au moins un dimanche sur le campus de Pointe-de-l’Église à retirer les tracts de la campagne ; la vice-rectrice à l’administration a appelé une membre de la campagne - victime de harcèlement, d’agression et de viol à l’université - et l’a accusée de harcèlement et de vandalisme, puis a passé des mois, jour après jour, à retirer les tracts de la campagne des babillards. L’administration refuse d’admettre l’existence d’une culture du viol (et encore moins de s’en excuser), bien que les preuves anecdotiques de cette culture soient toujours là, exposées, que la définition de cette culture figure dans leur politique révisée en matière de violence sexuelle et que le syndicat des professeurs ait officiellement reconnu la réalité évidente de cette culture lors d’un vote qui a eu lieu le 1er novembre 2023.

 

Quelques semaines plus tard, le recteur a finalement vu à quel point la situation semblait mauvaise, sans jamais admettre à quel point elle l’était en réalité ; il a annoncé qu’il démissionnait deux ans avant la fin de son mandat.

 

Cette réaction, de la part d’une haute administration composée de trois personnes qui n’a jamais reconnu ou pris au sérieux la culture du viol à l’université, mais qui l’a au contraire favorisée et a aggravé ses effets sur les étudiants - par le biais de politiques faibles, d’une mauvaise application ou d’une application erronée des politiques, et du manque répété d’attention et de préoccupation pour les victimes et les survivants traumatisés - était tristement prévisible.

 

Après tout, une réponse mature et honnête impliquerait de prendre ses responsabilités.

 

La plupart des cinq mesures élémentaires de bon sens - demandées par SA Change Now, décrites ici, et soutenues par une pétition signée par plus de 800 personnes, via ce site web - pour commencer à s’attaquer à la culture du viol dans une université plus petite que votre école secondaire n’ont pas été prises.

 

Mais certaines des vérités de la culture du viol à Sainte-Anne ont été révélées, sur le site web, Instagram et dans les médias, pour que tout le monde puisse en être conscient. Nombreux sont celles et ceux qui ont signé la pétition, soutenu la campagne silencieusement ou ouvertement, soumis des histoires et exprimé leur sympathie, leur indignation et exigé des réformes. Nous vous remercions. www.sachangenow.ca est un petit témoignage de la culture du viol à Sainte-Anne et de la force, du courage et de la détermination de chacune des nombreuses victimes et survivantes de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle et/ou de viol à l’université, que votre histoire ait été racontée ici ou non. SA Change Now vous soutient, vous croit et se tient toujours à vos côtés. Comme le font tant d’autres.

On September 1, 2023, Université Sainte-Anne’s student campaign, SA Change Now / Faut que SA change maintenant, began. Day after day after day, vignette-length accounts of harassment, assault, and rape made it clear how pernicious, pervasive, and appalling the rape culture at the only French-language university in Nova Scotia has been, for years and years and years. Then, in the weeks that followed, more survivors and victims submitted their stories.

There are now 40 vignettes on this website and 24 submitted stories, concerning a university of fewer than 400 full-time students. It is a place where, in 2018-19, a serial perpetrator committed at least seventeen sexual assaults and rapes while working as a student security officer; the university community was never officially informed or warned, the perpetrator was never punished, and the student security program was quietly disbanded. (Given that the university created and provided the on-campus position which gave this serial perpetrator easier means and access to potential victims while seeming to be working for their safety and security, putting them only in greater danger, and that some staff and administrators knew about the serial perpetrator, SA Change Now urges any victims of this serial predator to pursue a civil suit against Université Sainte-Anne.)

In response to the campaign, its accounts, and its requests for reform, the senior administration tried attacks, denial, and spin.

 

The Rector spent at least one Sunday on the Church Point campus removing campaign flyers; the Vice-Rector (Administration) phoned a campaign member—a victim of harassment, assault, and rape at the university—and accused her of harassment and vandalism, then spent day after day, for months, removing campaign flyers from bulletin boards. The administration refuses to admit there is a rape culture (let alone apologize for it), although the anecdotal evidence for it will always be right here on display, the definition of it is in their revised sexual violence policy, and the faculty union officially recognized the obvious fact of it in a vote on November 1, 2023.

 

A few weeks later, the Rector finally saw how bad it looked, while never admitting how bad it actually was; he announced that he was quitting two years before his term was over.

This response, from a three-person senior administration that had never recognized or taken seriously the rape culture at the university, instead enabling it and worsening its effect on students—through weak policies, the poor application or misapplication of policies, and the repeated dereliction of care and concern for traumatized victims and survivors—was sadly predictable.

 

After all, a mature, honest response would mean taking responsibility.

 

Most of just five common-sense, basic steps—requested by SA Change Now, outlined here, and supported by a petition, signed by more than 800 people, via this website—to begin to address the rape culture at a university smaller than your high school have not been taken.

But some of the truths of Sainte-Anne’s rape culture are out, here, on our Instagram, in newspaper stories, and elsewhere, for all to read. So many have signed the petition, supported the campaign silently or openly, submitted stories, and otherwise voiced their sympathy, shock, and demand for reform. We thank you. This website stands as a small record of the rape culture at Sainte-Anne and as a testament to the strength, courage, and resolve of every one of the many victims and survivors of sexual harassment, sexual assault, and/or rape at the university, whether your stories have been told here or not. SA Change Now supports you, believes you, and stands with you, always. And so do so many others.

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